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11/10/2007 23:11
Seul face au monde, seul devant soi, D'autant plus seul que je n'y sois pas... Que reste-il alors ? Ne reste que la pure présence silencieuse du réel, Cet arbre qui ondule au vent, Cette eau qui s'écoule, Ce Soleil qui échauffe mon visage, Ne reste que l'éternité, présent perpétuel de l'impermanence, La vérité, l'éternité, la présence, le silence, le réel... cette table, Y trouver quelque bonheur ? pourquoi pas... Allez jusqu'au bout de soi, effacement de soi devant le vrai, Oh quel silence ! quelle paix ! quelle plénitude ! quelle béatitude ! Aurais-je besoin d'un autre monde ? d'une autre vie ? D'ailleurs, que reste-il de moi sinon un souvenir ? 
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11/10/2007 22:41
Il y a des sourires qui nous changent la vie comme un coin de ciel bleu lorsqu'il fait pluvieux comme une brise de douceur soufflant sur notre coeur petit coin de paradis chassant bien loin des soucis.
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11/10/2007 22:28
Personne ! Personne ne peut comprendre ce que je vis, Cette ignorance, cette indifférence dans lesquelles je grandis. Dans ma solitude entre mes quatre murs, Mes yeux pleurent bien plus que je ne ris. Et coule en moi une souffrance qui est celle de LA HAINE. Cette souffrance de LA HAINE, C’est cette souffrance de la différence qui me bouffe peu à peu.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est cette carte d’invalidité que l’on m’aura tendu Comme une carte de voyage et qui ne me lâchera plus, Mais dont le voyage ne se fera qu’en troisième classe Catégorie C, Car c’est ainsi qu’on m’a classé, c’est mon identité.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est cette différence que je porte mais dont on en aura fait une faiblesse, Car l’Homme aura toujours été effrayé par la différence, Et préfèrera d’en faire ses propre guerres pour éliminer tout ce qui le dérange, Comme si la différence que certains portaient lui paraissait une faiblesse, Alors que nous ne sommes pas vulnérables, mais juste différents.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est comme être enfermé dans une cellule, Car j’ai ces poumons et ce cœur mal foutus Et qui m’étouffent jusqu’à ne plus pouvoir marcher Après à peine quelques pas sur mon plancher.
Cette souffrance de LA HAINE, Ce sont ces bises qui se posent sur les joues des autres, Pour un simple bonjour alors que moi je n’ai le droit qu’au simple mot.
Cette souffrance de LA HAINE, Ce sont ces mains qui s’enlacent dans celles des autres, Pour un simple salut mais qui le plus souvent passent la mienne et m’ignorent.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est ce regard qui se détourne quand je le croise.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est ce visage meurtri par ces regards qui me méprisent de ce que je suis, Alors que je suis innocent d’être né ainsi.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est ce visage ne pouvant plus se refléter dans un miroir Car il a ce regard qui est devenu le leur.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est cet enfant encore innocent mais que je hais, Car je sais que son regard deviendra le même que celui des autres.
Cette souffrance de LA HAINE, C’est cette colère qui veut que je lui réponde en agissant mais que je tais, Car je sais que c’est celui qui agit qui est faible.
Cette souffrance de LA HAINE, Ce sont ces mots silencieux … Quand au fond de moi plane une clameur :
Vie, quand tu me tiens, tu es ma pire ennemie ! Tu es ma haine, ma déchirure, ma différence, Ma douleur, ma peur, mes pleurs, La mort pourrait être ma paix… Mais je veux juste vivre… Juste vivre.
Il y avait cette arme que j’empoignais entre mes mains sans insouciance. Il y avait cet homme, au sol, à mes pieds, Qui me versait des larmes de pitié, Et dans mes yeux se lisait une vengeance.
Le soleil se plongeait dans l’aurore. Le ciel pleurait ses étoiles sous ce ciel du monde, La mer roulait ses vagues vers ses arrières frontières, Au dessus de son sable qui volait en poussière.
Je regardais cet homme avec une profonde indifférence, Je ne ressentais plus rien en moi, Haine, souffrance, vulnérabilité, Tout avait été lessivé, Comme si cette arme et ces yeux de pitié Etaient cette force que j’avais tant recherchée Et qui enfin me souriait.
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fatiiiiiiiiiiiiii
03/07/2006 22:50
la c fati ma tit puce a moi trop sympa et cool ossi je tm ........ passé ac toi d meilleur momon
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je voudrais
04/06/2006 19:34
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..........Je voudrais revenir dans le passé .....Du temps où je baignais dans la pure joie .........Où à chaque instant le soleil brillait .............Où je jouais, rigolant avec toi
Derriere mes grands yeux rempli d'inocence .....La vie etait superbe, j'etais joyeuse .......En moi logeait le mot insouciance ..Je ne manquais de rien pour etre heureuse
...Depuis cette année les temps ont changé ......Le onze novembre a tout fait chavirer ......J'ai compris que tout etait ephemere
......Toi, la vie, la mort se sont disputés ........Et c'est la mort qui t'a emporté .......Et l'on ne peut revenir en arriere.
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